suivant: Conclusion
monter: Le code éléments finis
précédent: Lois de comportement utilisées
  Table des matières
Mise en
uvre des modèles éléments finis
Cette section est dédiée aux aspects propres à la mise en pratique
du code pour la simulation du procédé. Les résultats issus de
cette pratique seront exposés au chapitre suivant.
Les maillages sont construits à partir d'un type d'éléments finis
nommé CAX4R. Il s'agit d'éléments rectangulaires à 4 n
uds
prenant en compte la symétrie cylindrique (AX). Ces éléments
possèdent un unique point de Gauss (R). Cette dernière
caractéristique du type CAX4R pourrait entraîner des effets
artificiels sur le mode de déformation du maillage associé au
matériaux soumis à des chargements mécaniques.
En effet, il est possible d'obtenir des déformations des éléments
à volume constant de façon artificielle (non-lié à un phénomène
physique) et ce propager rapidement à l'ensemble du maillage. La
projection en un unique point de Gauss ne permet pas de rendre
compte de la forme de l'élément. Pour éviter cette possibilité,
ces éléments sont munis d'une fonction de contrôle de l'effet
"sablier" (hourglass control). Cette fonction engendre une énergie
qui n'est pas prise en compte dans le bilan énergétique.
Figure 5.6.1:
Effet sablier : les éléments se déforment à volume
constant
|
La forme des pièces, la cinématique des poinçons et l'effet du
frottement sont autant d'aspects qui gênèrent des champs de
contraintes et de déformations hétérogènes au sein du massif de
poudre. Ainsi, la densité de maillage doit être fonction des
gradient des grandeurs physique à simulées. Par ailleurs, il
convient par une procédure d'augmentation systématique du nombre
d'éléments d'identifier le nombre minimum d'éléments qui stabilise
les résultats numériques.
Le nombre de n
uds et leurs répartitions sont le résultats de
divers essais de maillage. Ainsi il est obtenu un maillage qui
tient compte de la cinématique des outils et de la compression des
éléments. Les différents maillages utilisés pour les calculs seront présentés
dans le chapitre suivant.
Comme cela a été signalé à la section 5.2.2, le schéma de
résolution explicite a pour avantages une robustesse numérique,
des temps de calculs raisonnables (par rapport au nombre
d'opérations effectuées) et une bonne précision dans la gestion
des contacts. La mise en
uvre de ce schéma essentiellement
dédiée aux simulations de problèmes dynamiques nécessitent
quelques précautions pour le traitement de cas quasi-statique. La
plus importante est de maîtriser l'inertie du problème considéré
de sorte que ce phénomène puisse être minimisé. Dans le cas de la
compression à froid, l'énergie est apportée de l'extérieur par les
poinçons sous forme de déplacement pour induire des déformations.
Ainsi, le contrôle des phénomènes inertiels est effectué au
travers de la comparaison entre l'énergie cinétique et l'énergie
de déformation.
Afin de réduire les temps de calculs, soit l'analyse est réduite,
soit on augmente la masse du modèle artificiellement.
L'augmentation de la masse du modèle induit un accroissement du
plus petit incrément de temps stable (
). Cette
augmentation est obtenue par une factorisation de la masse
conduisant à une réduction significative du temps de calculs
(jusqu'à dix fois plus rapide). Cependant, cette outil est à
manipuler avec précaution car les effets qu'il induit peuvent
altérer significativement la solution de la simulation.
L'ensemble de ces remarques est recommandations sont mises en
uvres dans les chapitres suivant. L'objectif étant d'obtenir des
simulations numériques les plus fiables possibles en un minimum de
temps de calcul.
suivant: Conclusion
monter: Le code éléments finis
précédent: Lois de comportement utilisées
  Table des matières
FRACHON Arnaud
2002-11-12