Les résultats en rapport avec la distribution spatiale de masse
volumique sont exposés à la figure 6.3.11. Des comparaisons
sont présentées dans le tableau 6.3.5 pour la
répartition des masses volumiques, et dans le tableau
6.3.6 pour les efforts maximaux en fin de compression.
Figure 6.3.11:
Résultats de la répartition des masses volumiques dans la pièce B
en fin de compression
Tableau:
Comparaison entre les mesures expérimentales et la
simulation numérique pour les masses volumiques au sein de la
pièce B, modèle n^&cir#circ;1.
masse volumique en
zone 1
zone 2
zone 3
zone 4
zone 5
dispersion
mesures
6.85
6.90
7.01
6.92
6.98
simulation
6.89
6.93
7.14
6.93
6.94
différence relative (%)
-0.612
-0.437
-1.844
-0.161
0.588
2.432
Le tableau 6.3.5 met en évidence une légère
surestimation de la densité dans les zones 1, 2, et 4 et une
légère sous estimation de la densité dans la zone 5. La simulation
surestime la masse volumique de la zone 3 d'un écart de 0.13
. Il semble que la modélisation du phénomène d'écoulement
de la matière au cours de la compression souffre de quelques
imprécisions. Puisque le potentiel plastique permet le calcul du
vecteur écoulement, il semble donc que ces impressions proviennent
de la modélisation du comportement de la poudre. Concernant la
sous estimation de la densité dans la zone 5, l'interprétation
reste semblable à celle exposée lors des commentaires relatifs à
la simulation précédente de la pièce E.
Les commentaires préliminaires en rapport avec l'origine des
valeurs adoptées pour la cinématique permettent d'avancer une
première remarque. Les comparaisons faites dans le tableau
6.3.5 sont intéressantes pour la procédure de
validation sans pour autant être très rigoureuse. L'ensemble des
simulations respectent avec une grande précision numérique le
principe de conservation de la masse. Ainsi, les valeurs associées
aux répartitions de masse volumique sont directement conditionnées
par les dimensions de la pièce. Le modèle n^&cir#circ;1 intègre des outils
supposés parfaitement rigides, la figure 6.3.11 correspond
ainsi à un volume inférieur à la pièce éjectée car la valeur du
rayon ne tient pas compte du rebond élastique radial. Pour cette
raison, les masses volumiques simulées pour chaque zone sont
majoritairement supérieures aux valeurs mesurées.
Les efforts simulés et mesurés sont comparés dans le tableau
6.3.6 pour ce premier modèle de la mise en forme de la
pièce B.
Tableau 6.3.6:
Résultats de la comparaison entre les mesures
expérimentales et la simulation numérique sur les efforts pour la
pièce B
forces en MN
poinçon supérieur
poinçon inférieur
poinçon inférieur
extérieur
intérieur
mesures
-2.39
0.63
1.52
simulation
-2.45
0.603
1.88
différence relative (%)
2
-4
24
D'une manière générale, ce tableau indique que les résultats de la
simulation numérique surestiment les forces de compression.
Cependant, deux de ces trois efforts sont relativement proches des
mesures. En outre, il est nécessaire de considérer le détail de
ces résultats en force relativement à la répartition de masse
volumique. La surestimation de la densité dans les zones 1, 2 et 3
coïncide avec la surestimation des efforts sur les poinçons
supérieur et inférieur intérieur. La même
coïncidence est relevée entre les
sous-estimations de densité en zone 5 et l'effort du poinçon
inférieur extérieur. Cette concordance entre les valeurs d'efforts
et de densités fait que les valeurs mesurées sont en quelque sorte
logiquement encadrées par des bornes supérieures et inférieures
issues des résultats de simulation. Ce point particulier indique
que le calage numérique de la loi est relativement réaliste. Il
n'est pas cependant possible de valider la démarche de simulation
à partir de ces seuls résultats.
Les états de contraintes représentés au travers des invariants p
et q sont illustrés sur la figure 6.3.12.
Figure 6.3.12:
État de contraintes dans la pièce B pour le modèle éléments finis
1 : pression isotrope (à gauche) et contrainte équivalente de Von
Mises (à droite)
Cette figure indique notamment que l'état de contraintes est pour
l'essentiel plus isotrope que déviatoire. Ainsi, en fin de
compression, il apparaît que les masses volumiques atteintes dans
la pièce le sont par compression et non par cisaillement, sauf
pour le coin intérieur, de façon localisée. De plus, les gradients
de pression isotrope dans le coin extérieur supérieur sont
comparables à ceux observés pour la cinématique E. Ainsi, les
conclusions sont-elles semblables par rapport à l'usure des
outils.
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FRACHON Arnaud
2002-11-12