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Première synthèse sur les résultats d'essais
Les vitesses de déformations pratiquées en industrie sont
comprises dans une gamme relativement réduite (de l'ordre de
quelques cm/s à quelques dizaines de cm/s) (sauf applications
particulières comme la compression dynamique). Pour cette gamme,
les résultats expérimentaux n'ont pas mis en évidence de
sensibilités
notables du comportement à la compression. Ainsi, la vitesse de
déformations ne constitue pas une variable influençant le
comportement des poudres métalliques. Les relations qui relient
les contraintes aux déformations seront supposées indépendantes du
temps.
Compte tenu de cette première remarque, les dispositifs
préalablement décrits qui imposent des chargements quasi-statiques
constituent des moyens de caractérisation fiables. Chacun d'entre
eux permet de décrire des états de sollicitation distincts et des
histoires de chargement spécifiques.
Au cours de l'exposé concernant des résultats issus d'expériences
en laboratoire, il semble apparaître que le nombre des variables pertinentes est, en
première analyse, relativement restreint. Cette conclusion est
valable dans le cadre de l'approche phénoménologique adoptée pour
la simulation des phases de compression, de décharge et
d'éjection. Ces variables sont la masse volumique, l'état de
contraintes
, l'état de déformation
ainsi que l'ensemble des quantités
issues de la représentation tensorielle, comme les invariants et
les directions principales.
Comme l'influence de la vitesse de déformations est maintenant
exclue de notre analyse du comportement, les parties réversible et
irréversible du comportement peuvent être respectivement
qualifiées d'élastique et de plastique.
La distinction entre l'élasticité et la plasticité est faite par
la décomposition de l'état de déformations en une partie élastique
et une partie plastique. Dans le cadre de la compression des
poudres métalliques, les déformations plastiques sont très
importantes (50% en volume pour les poudres de fer). Les
déformations élastiques observées in situ sont très
inférieures (<3% pour les poudres de fer). De telles
considérations conduisent à considérer que les déformations
élastiques observables sont négligeables par rapport aux
déformations plastiques.
La décomposition adoptée pour les déformations prend la forme de
l'équation (2.6.1).
 |
(2.14.1) |
En première analyse, le phénomène élastique est supposé le premier
à se manifester par application d'un chargement sur un comprimé à
vert. La plasticité se manifeste ensuite si le chargement croit
suffisamment. Cet hypothèse est dédiée au cycle de charge-décharge
caractéristique du cycle de mise en forme (compression-éjection).
Il convient de préciser en complément que le début de la
compression est supposée s'opérer pour des caractéristiques
élastiques très faibles, le début de la plastification intervenant
pour des pressions de confinement de l'ordre de 1 MPa. Cette
hypothèse sur l'ordre de manifestation de ces deux mécanismes
conduit naturellement à adopter une modélisation très classique au
comportement des matériaux. L'existence d'une "limite élastique"
ou d'un "seuil plastique" est ainsi adoptée. Ceci conduira à
définir des surfaces seuil fonction de l'état de contraintes.
À l'exception du dispositif de compression triaxiale
vraie2.1 (et sauf cas très
particulier), l'état de contraintes atteint et imposé par les
essais de sollicitations homogènes peut être projeté dans un plan
des contraintes P-Q. Cette représentation du comportement de la
poudre peut être également adoptée dans le cadre des essais dits
hétérogènes comme par exemple l'essai de densification par
compression en matrices ou la compression diamétrale.
Ainsi, pour l'ensemble des essais exploitables, la représentation
des chemins de contraintes dans le plan P-Q est explicitée par les
figures 2.6.1 et 2.6.2.
Figure 2.6.1:
Représentation des chemins de contraintes pour la
compression en matrice, la compression diamétrale, la
compression uniaxiale et la traction uniaxiale dans un plan p-q
|
Figure 2.6.2:
Représentation des chemins de contraintes
possibles avec le dispositif de compression triaxiale de
révolution dans un plan p-q
|
Les évolutions des états de contraintes sont directement déduites
des chemins de contraintes subis par l'éprouvette. Dans l'espace
de représentation des contraintes, ces chemins indiquent
l'évolution des limites élastiques. La grande majorité des
expériences décrites fournit des données quantitatives concernant
le comportement plastique et la rupture en cours de chargement
monotone. Cette absence presque systématique de la caractérisation
précise de la contribution élastique est en partie due à de
nombreuses difficultés (à caractère) technologiques.
Il est possible de citer parmi celles-ci la faible amplitudes des
déformations élastiques qui nécessite alors des dispositifs de
mesures particulièrement précis.
Concernant les expériences en rapport avec la densification, la
contribution élastique est souvent négligée ce qui conduit à
confondre les déformations totales aux déformations plastiques.
Cette approximation sur les déformations semble validée par les
amplitudes respectives des contributions élastique et plastique.
La constitution d'une base de données fiable est dans son principe
un point important pour la pratique de la simulation numérique.
Dans cette optique, les données de trois centres de recherche ont
été confrontées. Chacun d'entre eux a communiqué le résultat de
ces mesures pour une compression en matrices. Ces informations
concernent la caractérisation de la poudre de fer produite par la
société Hägänas et identifiée sous l'appellation DISTALOY AE. Deux
centres (AEA et 3S) ont réellement utilisé une matrice pour
effectuer les mesures. Le troisième centre (Leicester) a réalisé
un mode de chargement particulier en vue de reproduire, à l'aide
d'un dispositif de compression triaxiale de révolution, les
conditions d'un essai en matrices sans frottement. Les chemins de
contraintes déduits des données issues de ces trois centres sont
présentés sur la figure 2.6.3.
Figure 2.6.3:
Résultats de la compression dométrique dans un plan
p-q
|
Bien que ces trois centres étudient la même poudre avec un même
type d'essai, la figure 2.6.3 présente des chemins de
contraintes différents. Les données acquises au laboratoire 3S
correspondent à un chemin de contraintes plus "déviatoire" que les
deux autres centres. Par ailleurs, le chemin de contraintes déduit
à partir des données du centre AEA tend vers un état de
contraintes au caractère déviatoire décroissant en fin de
compression.
Avant de mener les essais, les trois centres ont utilisé la poudre
sous une forme pulvérulente. Une variabilité de la densité de
remplissage avant sollicitation est envisageable. Il demeure que
la masse volumique initiale moyenne pour les trois centres
devaient être de l'ordre de 3.1
.
Au chemin de contraintes associé à l'application d'un chargement
monotone croissant va correspondre une forte densification de la
poudre de fer. Les différences déjà signalées s'expriment
logiquement lorsque les trois points associés à une même masse
volumique sont reportés dans le plan P-Q, ainsi que l'illustre la
figure 2.6.4. La masse volumique représente
indirectement une part de l'état de déformations.
Figure 2.6.4:
Repérage d'une densité de comprimé pour une compression
dométrique.
|
Pour une poudre et un type de chargement donnés, la relation entre
les états de contraintes et de déformations doit être unique. Il
est nécessaire de souligner que cela n'est pas réalisé ici, compte
tenu de l'amplitude des écarts entre les trois courbes
expérimentales. Cette disparité à propos de ces résultats
relativement récents nécessite un travail d'analyse de la part des
expérimentateurs pour comprendre de telles différences. Suite à la
conclusion de ce débat, la définition d'un protocole standard pour
l'obtention du chemin de contraintes lié à cet essai conduira à la
constitution d'une base de données fiabilisée.
En se référant à l'ensemble des dispositifs de densification, il
est possible d'atteindre une même densité par divers chemins de
contraintes comme cela est présenté par la figure
2.6.5.
Figure 2.6.5:
Deux densités de comprimés de 6.5 et 7.1 pour un chemin
dométrique et par des chemins triaxiaux de
révolution
|
Cette figure met en évidence des états de contraintes différents
pour une même densité au travers d'un nuage de points iso-densité.
Ce nuage conduit à définir une surface fermée dans un espace de
représentation des contraintes (par exemple l'espace des
contraintes principales). Cette surface correspond à la surface de
charge pour une densité fixée. L'essai triaxial de révolution est
à cet égard à mettre en relief car il permet dans son principe
d'explorer une partie significative du plan P-Q.
Sur la figure 2.6.5, on note toutefois que les états
de contraintes associés à la masse volumique 6.5
, obtenus
par compression en matrices et compression triaxiale de révolution
respectivement, sont décalés. Ce décalage peut être attribué à la
seule différence des dispositifs mis en
uvre compte tenu des
remarques déjà faites à propos de la comparaison des résultats en
matrices issus des trois centres. Une première hypothèse
concernant l'existence de difficultés pratiques pour obtenir une
bonne reproductibilité du comportement entre essais peut donc être
émise. Cependant, il demeure aussi que la figure
2.6.5 compare deux modes de sollicitations différents
(essai triaxial de révolution et essai en matrices). Ainsi la
différence enregistrée pourrait être aussi bien imputée à un effet
de l'histoire de chargement.
Ainsi, le décalage observé est imputable soit à une forte
imprécision, soit à un comportement d'anisotropie fonction de
l'histoire de chargement. Afin de pouvoir trancher, il serait
intéressant de pouvoir pratiquer les essais suivants.
L'influence éventuelle de différentes histoires de mises en forme
a été analysée par Rottmann & al. [RCR01] par la
fabrication de divers échantillons cylindriques. Nommons A, ceux
obtenus par compression isotrope, et B ceux résultants d'une
compression en matrices. Les comprimés à vert ainsi obtenus ont
été ensuite placés au sein d'une cellule de compression triaxiale
de révolution. Les sollicitations imposées par ce dispositif ont
été suffisamment élevées pour augmenter les densités initiales des
comprimés A et B. Les résultats de ces investigations sont
présentés sous forme d'iso-densités par la figure
2.6.6 pour les spécimens A et par la figure
2.6.7 pour les échantillons B.
Figure 2.6.6:
Évolution du seuil de plasticité par rapport à la
densité relative pour un comprimé obtenu par compression isotrope
(A) [RCR01]
|
Figure 2.6.7:
Évolution de la limite élastique en fonction de la
densité relative pour un échantillon mis en forme par compression
en matrices (B) [RCR01]
|
Ces deux figures représentent des surfaces de charge en reliant
par des courbes les points associés à une même densité. Ainsi ces
courbes représentent, au sens de l'interprétation proposée, les
seuils de limite d'élasticité pour chaque valeur de densité.
Rappelons que ces courbes sont obtenues par combinaison d'une
contrainte axiale et d'une contrainte radiale différentes, ce qui
permet de parcourir le plan P-Q . Les points portés sur l'axe P
correspondent au cas particulier du chargement isotrope, les
contraintes radiale et axiale sont égales pour ce cas où seule la
pression d'huile est imposée dans la cellule.
Pour compléter la présentation d'une partie des résultats issus de
l'article de Rottmann & al. [RCR01], une évolution
du rapport entre les déformations radiale et axiale en fonction de
la pression isotrope appliquée2.2 est proposée sur la figure
2.6.8.
Figure 2.6.8:
Évolution du rapport
au
cours de la compression isotrope [RCR01]
|
Cette figure traite du cas particulier pour lequel les deux types
de comprimés à vert ont été soumis à une pression isotrope au sein
de la cellule (points de l'axe isotrope P) des figures
2.6.6 et 2.6.7.
Afin d'identifier l'influence des histoires de mise en forme sur
le comportement des comprimés à vert, les résultats des
expérimentations doivent être analysés en vis-à-vis. Une remarque
préliminaire et très générale au comportement des poudres est que
les surfaces de charge sont en expansion dans le plan P-Q avec
l'augmentation de la densité associée. Les figures
2.6.6 et 2.6.7 indiquent, par un
pourcentage, la densité relative à la masse volumique du matériau
dense. La comparaison de ces figures fait apparaître deux types de
distinctions. La première concerne le niveau des contraintes
requis pour atteindre une même densité. En effet, les échantillons
A issus d'une pré-densification isotrope nécessitent des états de
contraintes globalement inférieurs à ceux des échantillons B pour
une même densité. La deuxième différence concerne la forme des
courbes iso-densités à proximité de l'axe P des contraintes
isotropes. Cette première comparaison met en lumière l'influence
de l'histoire de la mise en forme sur la limite d'élasticité de la
poudre.
Ce protocole d'essais à chemin de densifications complexe
nécessite quelques commentaires comparativement aux conditions
industrielles de mise en forme. La séquence ordonnée des phases du
procédé industriel sont la compression, la décharge puis
l'éjection. L'ensemble des essais menés par Rottman conduit à une
décharge complète des échantillons avant d'imposer un nouveau
chemin de densifications. Ce protocole expérimental ne reproduit
pas directement la séquence ordonnée des phases du procédé. La
seconde remarque est que la variation de chemin imposée par les
essais est discontinue si l'on considère le cas des comprimés
pré-densifiés en matrice. Par ailleurs, la forme particulière des
surfaces de charge à proximité de l'axe P s'estompe lorsque
l'échantillon est faiblement re-densifié de 56 % à 58,8 %. La
surface de charges évolue de sorte que l'axe P devienne une
direction normale à cette surface pour une densité relative de
58,8 %. Ces essais confirment donc que le comportement plastique
de massifs de poudres pré-densifiés est complexe. Ce fait
expérimental est révélé par des chemins de chargement qui ne sont
vraissemblablement pas proches des conditions de chargement
industrielles.
Les résultats illustrés par la figure 2.6.8 permettent
de donner un autre éclairage de l'effet de l'histoire de
déformation sur le comportement des comprimés sollicités de
manière isotrope. Sur cette figure, le rapport des déformations
axiale et radiale est de 1 pour les échantillons A. Ceci semble
logique dans la mesure où les comprimés A ont été pré-densifiés
par application d'une pression isotrope. Donc nulle direction
particulière ne peut être identifiée. Ainsi, le comportement était
et reste isotrope. Pour les échantillons B le rapport des
déformations est par contre de l'ordre de 2. La direction axiale
des échantillons B a une réponse en déformation différente de la
direction radiale. La réponse et le comportement sous contrainte
isotrope imposée n'est pas isotrope dans ce cas.
Ceci indique que le comportement plastique est d'anisotropie
induite par l'histoire de sollicitations. Cette dernière étant
relatée au travers des déformations plastiques, il apparaît alors
que l'anisotropie est corrélé aux déformations plastiques.
L'influence de l'histoire du matériau sur son comportement
apparaît également dans les travaux de Pavier [PAV98] pour
des tests sur des échantillons normalement consolidés et
sur-consolidés. Les résultats de ces deux types de chargement
sont représentés et comparés sur la figure
2.6.9.
Figure 2.6.9:
Limites élastiques pour des essais normalement consolidés
et sur-consolidés
|
L'essai normalement consolidé consiste en une compression en deux
temps dans un dispositif de compression triaxiale de révolution.
Le premier temps consiste en une sollicitation isotrope en
contrainte. Le deuxième temps superpose à cet état isotrope une
contrainte uniaxiale. L'essai sur-consolidé se compose d'une étape
de charge en sollicitation isotrope, suivi d'une décharge puis
intervient finalement l'application d'une contrainte uniaxiale
additionnelle.
La figure 2.6.9 met nettement en évidence
l'influence du chemin de contrainte sur la limite élastique. Ceci
confirme les tendances des observations de Rottmann &
al. [RCR01].
Mosbah [MOS95] a effectué la comparaison du comportement sur
des échantillons pré-densifiés par compression en matrices et par
compression isotrope. Les résultats de ces essais, ainsi que
l'indique la figure 2.6.10, ont permis de mettre en
évidence les différences de comportement. Les échantillons ont été
sollicités par une compression simple monotone jusqu'à rupture.
Ces tests ont été menés suivant deux directions relativement à
l'orientation de l'échantillon.
Figure 2.6.10:
Compression uniaxiale monotone sur des comprimés de mises
en forme différente (en matrices et isotrope). Figure issue de la
thèse de P. Mosbah
|
Cette figure confirme l'importance et l'effet de l'orientation du
comprimé mis en forme par compression en matrices.
Les mesures de Riera & al. [RPF$^+$00] sur les mêmes
expériences indiquent les mêmes résultats ainsi que le montre la
figure 2.6.11.
Figure 2.6.11:
Compression uniaxiale monotone sur un comprimé mis en
forme en matrice et testé suivant deux directions
|
Tant pour la figure 2.6.10 que pour la figure
2.6.11, le comportement du massif de poudre agglomérée
est différent suivant l'orientation de la sollicitation par
rapport à l'échantillon comprimé en matrice. Ces essais font
apparaître les contraintes de rupture en compression uniaxiale
pour chaque chargement monotone.
Par ailleurs, des essais de rupture en traction ont été mis en
uvre par Pavier [PAV98]. Il apparaît que la contrainte de
rupture évolue avec la masse volumique comme l'illustre la figure
2.6.12.
Figure 2.6.12:
Évolution de la contrainte de rupture en fonction de la
masse volumique pour une poudre de fer
|
De plus, les niveaux de contraintes à la rupture sont
particulièrement faibles par rapport aux niveaux atteints en
compression uniaxiale ou encore en compression triaxiale de
révolution. La faiblesse de ce niveau de contrainte peut être
expliquée par les mécanismes qui engendrent la cohésion du massif
de poudre après compression. D'un point de vue mécanique, les
mécanismes principaux sont la cohésion entre grains en contact par
adhérence et l'entrelacement des grains lorsque ceux-ci sont
composés d'un matériau ductile. Ces mécanismes ne peuvent opposer
qu'une faible résistance à la traction. Il est donc possible de
voir apparaître des phénomènes singuliers propres aux poudres
pré-densifiées, à savoir des déformations plastiques pour de
faibles variations de contraintes pour un état de contraintes
initial proche de zéro. Cela constitue un début d'explication au
phénomène qui se produit pour les faibles contraintes en
compression uniaxiale.
Ces phénomènes sont propres aux comprimés à vert qui ne sont alors
que des amas de grains faiblement cohésifs. Cette fragilité des
liaisons inter-grains a été mise en relief par Riera &
al. [RP01] par des traitements thermiques à différentes
températures appliqués à des comprimés à vert. Ces températures
sont comprises dans un intervalle de 250^&cir#circ;C à la température
conseillée de frittage de 1100^&cir#circ;C. Suite à ces traitements
thermiques, les échantillons sont soumis à une compression
uniaxiale monotone. Il apparaît alors clairement que le
comportement pour un état de contraintes faible tend
progressivement vers celui du matériau dense tandis que la
température de traitement augmente. L'échantillon qui a été fritté
à la température de 1100^&cir#circ;C présente un comportement
élasto-plastique classique des métaux denses.
Les phénomènes présentés et les commentaires apportés à ce
paragraphe sont en relation directe avec l'étude de nombreuses
phases du procédé de compression à froid. Ils concernent
essentiellement la phase de compression au travers des essais de
densification de la poudre, la phase d'éjection au travers des
essais de rupture.
Ces essais ne sont pas, par leurs protocoles ou les phénomènes
principaux mesurés, dédiés à l'analyse précise du rebond élastique
de la pièce à vert en cours d'éjection. À l'occasion de cette
thèse, une campagne expérimentale spécifique a été mise en
uvre en collaboration avec l'université de Catalogne. L'objectif
été de pouvoir enfin modéliser finement le comportement élastique
lors des phases de décharge et d'éjection. La campagne
expérimentale est exposée dans ce qui suit. La modélisation
faisant l'objet du chapitre suivant.
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FRACHON Arnaud
2002-11-12